La médecine orientale et plus particulièrement la macrobiotique nous apprend l’équilibre du yin et du yang ainsi que la compréhension des saisons en fonction des organes.

L’alimentation a une influence sur tous les organes/entrailles du corps… le système gynéco ne déroge pas à la règle !

L’hiver est la saison la plus froide, considérée comme yin.

Il est lié aux reins et à tout ce qui en dépend dont les organes reproducteurs.

Pour trouver l’équilibre durant cette période, il est conseillé de consommer une alimentation plus yang de qualité.

–          Des légumes ronds et racines,

–          Des graisses de qualité,

–          Un peu de viande fumée,

–          Des plats mijotés légèrement plus salés,

–          Des légumineuses et des céréales complètes.

Ce type d’alimentation réchauffe le corps et permet de lutter contre les maladies de l’hiver.

Par contre, si je consomme des aliments plus yin en hiver, des fruits crus et acides, des crudités, des jus de fruits, des sucres raffinés, des produits laitiers sucrés, sodas, café, alcool, épices, … en excès, le corps va progressivement se déséquilibrer, se refroidir et être plus sensible face aux maladies.

Une alimentation trop yin (céréales sucrée, sucre, pomme de terre, fruit, …) dilate les tissus du corps et peut amener les symptômes suivants :

–          Cycle menstruel trop long (+ de 28 jours),

–          Règles irrégulières et douloureuses,

–          Hémorragie utérine.

Une alimentation trop yang (viande, poisson, charcuteries salées, œufs, fromage,…) contracte les tissus du corps et peut amener les symptômes suivants :

–          Cycle menstruel trop court (- de 28 jours),

–          Absence de règles,

–          Pertes blanches,

–          Kystes ovariens.

Que ce soit dû à un excès de yin, de yang, ou les deux, une alimentation équilibrée et de saison peut ramener progressivement un cycle menstruel plus régulier.

L’alimentation à privilégier cet hiver:

–          Du potage de légumes de saison avec de la verdure mixée pratiquement crues en fin de cuisson,

–          Des graines oléagineuses,

–          Les légumineuses et céréales complètes.

–          Des légumes fermentés en petite quantité.

Source : José Escarmelle « l’art de se nourrir » publié chez Phytaroma