L’hypnose :

Souvent galvaudée par l’hypnose de spectacle et parfois mal considérée par certains professionnels de santé, l’hypnose est pourtant en plein essor en Europe.

Elle a su s’imposer durant ces dernières années, notamment depuis son entrée à l’hôpital notamment à la Salpêtrière (au XIII°Siècle) Avec les Docteurs Charcot, Dr Freud,… et par le fabuleux travail de démocratisation de certains professionnels, tels que Antoine Bioy, Docteur en psychologie clinique, ancien hypno thérapeute au CHU Bicêtre, est professeur de psychopathologie et psychologie médicale à l’université de Bourgogne.

Nous ne parlerons donc pas de l’hypnose que vous avez l’habitude de voir, mais bien d’une procédure clinique utilisée conjointement avec d’autres thérapies et traitements. L’hypnose médicale, parfois appelée hypno thérapie, utilise notamment l’imagerie mentale (facilitée par un hypno thérapeute ou par soi-même) pour induire un « état de transe » et la focalisation de son esprit.

Selon Antoine Bioy, « l’hypnose est une façon de réécrire sa réalité. Bien sûr chacun de nous a une façon personnelle de vivre cette réalité, mais lorsque des difficultés surviennent chacun a aussi tendance à porter son attention et à la fixer sur ces problèmes. L’hypnose permet à la fois de donner plus de fluidité et de flexibilité dans ces processus, mais aussi de réduire la pression, de cette emprise que l’on a sur les symptômes et donc du coup du symptôme sur nous-mêmes.

Cela permet aussi un peu de réécrire sa réalité, de jouer avec la perception entre le réel et l’imaginaire, de mieux apprendre à ressentir nos perceptions et nos émotions profondes, qui dans la perception de la réalité ne sont pas toujours clairement présentes. Je vois deux applications principales à l’hypnose : l’une est thérapeutique et l’autre est dans le champ du bien-être, et du développement personnel, de la santé au sens large. », à-t-il déclaré.

Plusieurs études ont déjà porté sur les effets de l’hypnose sur le sommeil. Dans ces études, les participants étaient simplement invités à faire un rapport déclaratif sur la qualité de leur sommeil après hypnose. Malgré les résultats probants, le protocole de ces études a souvent été remis en cause.Mais dans une étude récente, des chercheurs suisses ont pu mesurer de manière pragmatique les effets de l’hypnose en surveillant l’activité auprès d’un groupe de jeunes participantes.

Kple Anderson (Stg)

Reiki Usui

Concernant le Reiki, un travail clinique a été réalisé en Belgique par une infirmière et initié Reiki (V.Concas) et en voici la conclusion :

         « L’objectif de mon travail a été d’observer les résultats du Reiki sur quatre personnes âgées atteintes d’Alzheimer, pendant deux semaines.

           J’ai construit une grille d’observation en me basant sur la pyramide de Maslow que j’ai complétée par les quatorze besoins fondamentaux définis par Virginia Henderson. J’ai relevé toutes les manifestations de dépendances basées sur une grille d’observation. D’après cela, j’ai mis en avant toutes les manifestations de dépendances qui ont été atténué par les séances de Reiki. Les effets observés ont des durées différentes. Ils peuvent être présent pendant la séance, à court terme ou à long terme après la séance.

            Quant j’ai rencontré les quatre patients à prendre en charge, j’ai beaucoup douté de la qualité de mon futur travail pour la bonne raison que ces personnes souffraient énormément de troubles cognitifs et étaient tous dépendants d’une tierce personne. J’ai eu beaucoup de difficultés à communiquer avec ces personnes.

            La maladie d’Alzheimer est fréquente en Belgique et aucun traitement n’a d’effet contre cela. Néanmoins, si le Reiki agit sur la personne Alzheimer, il pourra largement lui procurer une amélioration du comportement ainsi qu’une gestion plus tolérable de la douleur et de l’anxiété.

           L’utilité du Reiki dans les hôpitaux permettrait de réduire les coûts et en même temps améliorer les soins des patients. »

V.Concas

Sylvothérapie ou « eco thérapie et Shinrin Yoku » :

Des études récentes, du Dr Qing Li -de la Nippon medical school, tendent à prouver que de simples bains de forêt peuvent avoir un effet préventif sur l’hypertension, la dépression et les cancers.

Le terme sylvothérapie vient du latin silva qui signifie forêt.

Des cures sylvatiques ont été développées dans certains pays depuis fort longtemps, notamment au XIXe et au début du XXe siècle pour les tuberculeux, en forêts tempérées ou nordiques.

Au japon, la sylvothérapie jouit d’un statut officiel. On procède au pays du soleil levant, à des « bains de forêt », traduction littérale du « shinrin-yoku ».

En effet, une simple promenade en forêt nous apporte déjà des bienfaits. On peut énumérer entre autres choses que :

  • On en ressort avec plus de vitalité
  • On ressent une diminution des indicateurs de stress comme l’anxiété, la dépression ou la colère
  • On renforce son système immunitaire

D’autres activités peuvent être pratiquées afin de profiter des bienfaits des arbres. On les choisit selon ce que l’on recherche, parmi ces catégories :

  1. La sylvothérapie pour la détente
  2. La sylvothérapie pour méditer
  3. La sylvothérapie énergétique

L’E.F.T. :

C’est un délicieux mélange entre l’Occident et l’Orient, entre la connaissance du monde de la psychologie et les programmes sémiotiques ainsi que de la connaissance de l’énergétique du corps. Cette technique fait partie intégrante de la psychologie énergétique. Elle prend naissance dans les années 80 grâce à Roger Callahan, psychologue américain et précurseur de la thérapie des champs de pensée ou base de la kinésiologie appliquée.  En faisant le lien entre les points d’acupuncture, les émotions et le corps physique, il crée un ensemble de protocoles selon les situations vécues (trauma, phobie, émotions,…)

Ensuite Gary Craig, passionné pour la psychologie simplifie cet ensemble de protocoles en développant une méthode plus simple et rapide.

L’EFT est fondée sur la découverte suivante: que les déséquilibres dans le système énergétique corporel ont de profonds effets sur la psychologie de la personne et que la correction de ces déséquilibres, en tapotant sur certains points du corps, amène un remède assez rapidement.  C’est par l’EFT que les énergies subtiles, longtemps ignorées par la science occidentale, sont considérées comme la raison principale des perturbations émotionnelles.

Plus d’une centaine d’études scientifiques attestent l’efficacité de cette méthode. Une méta-étude de David Feinstein analyse par exemple les résultats de 51 études sur l’EFT et la TFT (Thought Field Therapy, la technique d’origine du Dr Callahan) et met en avant leurs résultats positifs dans le traitement du stress post-traumatique, de l’anxiété, de la dépression.En résumé, d’un point de vue scientifique, on peut dire que lors d’une séance d’EFT, on observe une activation de la réponse de relaxation du corps, ainsi qu’un phénomène de « contre-conditionnement » grâce à l’association de cet état avec les pensées et les souvenirs traumatiques.Les études attestent aussi une modification de l’équilibre neurochimique du cerveau. Le niveau d’endorphines augmente, ce qui permet une diminution de la douleur. La production de sérotonine croît, ce qui améliore l’humeur. L’EFT permet aussi de réguler les niveaux de cortisol, ce qui permet de diminuer la réponse « fuir ou combattre ». Autre effet positif : celui de l’augmentation de l’acide gamma-aminoburique (le GABA) qui permet de réduire l’anxiété et d’inhiber la peur. On observe également un changement au niveau de l’activité cérébrale, notamment au niveau du système limbique.